Une poétique de l’être en devenir : héritage des oreilles, mémoire de la bouche, Nelson Irsapoullé

Cet ouvrage célèbre la transmission orale et les récits partagés comme vecteurs d’évolution collective. Il convoque également d’autres références théoriques, tissant un réseau conceptuel qui enrichit la création et stimule la réflexion.

Écrire comme un geste queer performatif. Ce texte a quelque chose de fascinant. Son influence, voire sa magie, ne m’a pas quittée du début à la fin.

La langue a une puissante force d’évocation qui parle, s’adresse à moi, à d’autres. De bouche à oreille, elle parle d’une quête individuelle, mais sous une forme de transmission, de partage. Une forme partagée, qui touche, qui accroche et retient : “ seule dans ma cellule, continue l’enquête avec moi ”, crois-je entendre. Et cette voix qui continue en sous-texte : “ Je ne vais pas te ménager dans les sauts narratifs, ni dans les niveaux de discours (sur l’Histoire, dans l’histoire. La grande, les petites. Les grandes, la petite. Vérité-intrinsèque-être, fabulation spéculative. Tricoter, détricoter. Un texte cousu au fil académique, des notes personnelles en vrac. Du sujet qui écrit – qui écrit (parfois avec IA) ? qui parle ? qui chante ? – au sujet du mémoire. De la mémoire au mémoire. Moi et “ la merde qui m’entoure ”).

– Thibault Walter

publié aux éditions bahnhofstrasse
été 2025
500 exemplaires

160 pages intérieures
105x165mm
reliure dos cousu collé

préface : adina secretan
4ème de couverture : thibault walter
relecture : lucas cantori
conception graphique : maurane zaugg
impression offset : maud bosset – bahnhofstrasse, genève

licence : creative commons cc-by-nc-sa 4.0 - attribution - utilisation non commerciale - partage dans les mêmes conditions 4.0 international · version numérique

distribution : à l’imprimerie bahnhofstrasse

& en librairies dès julllet 2025 :
la dispersion, fahrenheit 451, libraire du boulevard, l’art d’aimer, …

isbn : 978-2-9701910-1-8